Tête de cochon...

Tout le monde me dit que rendu à 30 semaines de grossesse, il est plus que temps que je laisse tomber mes belles petites sandales à talons hauts pour des sandales pas de talons... Je peux pas me faire à l'idée, je suis pas bien si j'ai pas des talons sur mes souliers, je me sens trop petite... c'est psychologique. Hier en me rendant chez le dentiste (d'où je suis ressortie sans aucune carrie! yes!), j'ai passé proche de me planter 3 fois... pas fort, pas fort hein... mais même là, c'est pas assez pour me dompter...

Les nouveaux achats:

En prévision de la venur de bébé:

• Un aquarium pour mettre dans sa bassinette, solution miracle pour endormir bébé
• Un chiot électronique qui compte, fait l'alphabet, dit les couleurs, les parties du corps et qui est mignon comme tout
• Un mo¸ise pour que bébé soit dans notre chambre et dorme à nos côtés durant ses premières semaines parmis nous
• Un sac à couche avec lequel chéri n'aura pas l'air kétaine et pourra se promener sans se soucier d'avoir l'air fefille

Manque encore:

• La bassinette
• La table à langer
• Plusieurs gugusses, genre petits jouets
• Quelques pyjamas nouveaux-nés que chéri ira chercher si bébé est trop petit pour ses pyjamas 0-3 mois

Tranquillement, la maison commence à ressemble à un endroit qui accueillera bientôt est mignon petit poupon!

Et le temps passe!

Voilà, nous en sommes à la 28e semaine de grossesse, la bedaine pousse, et j'ai finalement pris un peu de poids, mais rien d'extraordinaire. J'ai reçu mon vaccin Winrho, car je suis d'un groupe sanguin négatif, j'ai vu mon médecin et j'ai très bien passé le test de glycémie, excellente chose. Le médecin a regardé mes résultats d'échographie et a décidé que je passerai une autre échographie à la 33e semaine juste pour s'assurer que mon petit grandit bien, car ce dernier n'était pas très gros à la dernière écho, rien d'anormal, mais il n'est pas parti pour peser 10lbs à sa sortie de mon bedon.
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J'ai parlé à mon médecin des maux de dos que j'ai lorsque je travaille, toujours des 4h consécutifs, sans pause debout, il était prêt à m'arrêter de travailler sur le champ... Je lui ai dit que je verrais comment les prochaines semaines allaient se passer et que je lui en reparlerais à mon prochain rendez-vous dans 3 semaines. Je veux aussi me renseigner sur ce que mon assurances couvre dans ce cas-là, combien et combien de temps...
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Les cours prénataux ont commencé hier, pas que je crois que ce soit indispensable, mais si je peux y trouver ne serait-ce qu'un seul conseil utile, ça en aura valu la peine! Mais je trouve que ces derniers sont assez longs... de 6h30 à 9h00... Disons que quand tu t'es levé à 5h30 le matin, c'est rough et les bâillements sont fréquents!
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Sinon tut va bien, les vacances ont fait un bien immense et j'ai pu faire trois voeux à la vue d'étoiles filantes au sommet de la montagne... un pour moi, un pour mon couple et un pour mon petit ange qui se pointera bientôt!

Ah les vacances!

Je quitte demain matin, pour quelques jours de repos au Mont-Tremblant, as usual, c'est mon coin de prédilection, mon petit paradis à moi!
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Le programme?

• Téléphérique pour admirer les perséides au sommet de la montagne,
  
• Souper gastronomique au restaurant de l'hôtel,
  
• Virée à la chocolaterie (il faut faire des réserves),
  
• Visite à la boutique Rodin pour peut-être quelque morceaux pour Gabriel,
  
• Visite à la boutique Roots pour quelques morceaux pour chéri et moi,
  
• Dodo, siestes et re-dodo,
  
• Baignades dans les piscines

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Alors on se revoit dans quelques jours, moi je pars me reposer!
Ciao!

La poussière retombe...

Voilà, le sommeil est revenu, la vie reprend son cours et les émotions se font moins difficiles à vivre, bébé peut donc recommencer à bouger tranquillement, bien en sécurité dans mon ventre.

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Revenons sur les évènements qui m'ont troublé la dernière semaine...

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Jeudi, fin d'après-midi, je suis chez ma mère et elle reçoit un coup de fil de mon père ( sans doute le 1er depuis leur divorce il y a plus de 15 ans) à mesure que les minutes passent, je vois le visage de ma mère s'aggraver de plus en plus, quelque chose ne va pas. À peine a-t-elle raccroché qu'elle fond en larme en annonçant que mon frère a eu un accident de moto et qu'il est à l'hôpital aux soins intensifs. Il n'en faut pas plus pour que je m'effondre à mon tour, ne sachant que penser, mais envisageant le pire. Après 10 minutesà pleurer et à ne rien comrpendre, on part ma mère et moi pour aller voir dans quel état se trove mon frère et aller chercher des explications sur ce qui s'est passé. Arrive à l'hôpital, étage des soins intensifs, mon père nous attend pour nous expliquer que mon frère s'est fait soupé par une voiture et qu'en mettant les freins, il a passé par-dessus la moto, atterrissant sur la mâchoire inférieure, malgré son casque. C'est donc la mâchoire qui a absorbé le choc en entier de l'accident. Le reste des membres sont en bon état. L'accident est arrivé mercredi soir, il a été opéré pour reconstruire sa mâchoire dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon le chirurgien, c'est la pire fracture de la mâchoire qu'il ait eu à opérer en 11 ans de carrière, 8 morceaux du côté gauche, 4 du côté droit, pour les dents, c'est secondaire, la plupart sont fendues, brisées ou tombées, mon frère aura droit à de multiples implants, couronnes et autres opérations pour reconstruire sa dentition...

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Ma mère et moi, allons voir mon frère qui est conscients, mais un peu ralenti par l'effet de la morphine et de la fatigue. Il est branché et intubé de partout... Un tube pour aspirer le sang dans sa bouche, 2 tubes pour la respiration, branchés dans le nez, la moprhine, le soluté, les machines pour le poul, la tension, l'oxygène dans le sang. Il a le visage entouré de bandage et de compresses congelés pour éviter le surplus d'enflure et la douleur (du moins c'est ce que j'ai compris). Il a été ouvert à grandeur sous le menton lors de l'opération et il est donc broché de partout... Le voir est une souffrance incroyable... Il ne peut parler, il doit écrire tout ce qu'il veut faire savoir que ce soit pour nous ou pour les infirmières qui s'occupent de lui.

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Quitter l'hôpital vers 23h pour le laisser dormir m'a laissé un épouvantable sentiment d'abandon, comme si je le laissait seul avec sa douleur, mais à ce moment, j'ai le système vidé, j'ai des douleurs au ventre, j'ai trop pleuré, je n'ai rien avalé et tout ça ensemble, pour ma grossesse, ce n'est pas trop bon...

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Le week-end fût un enchainement de visites à l'hôpital, de nuits sans sommeils, de repas sans rien avaler, de maux de coeur et de pleurs. Chaque départ de l'hôpital me fait sentir coupable, même égoïste. Samedi, ou dimanche (je ne sais plus trop, j'ai perdu le fil des jours), mon frère a été débranché de plusieurs fils et on lui a demandé d'essayer de boire un peu d'eau à la seringue pour réapprendre à avaler graduellement. Cette même journée, il est transféré des soins intensifs à un autre étage de l'hôpital. Il doit commencer à prendre des aliments liquides et se lever un peu pour reprendre des forces. Ma mère, mon père et moi nous organisons ensembles pour ne jamais laisser mon frère seul dans sa chambre, on craint qu'il ne s'étouffe en essayant d'avaler des aliments liquides. Il passe quelques jours sur cet étage de l'hôpital jusqu'à ce qu'on lui signe son autorisation pour sortir de l'hôpital.

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Finalement, m'a mère l'a prise chez lui pour quelques jours, le temps qu'il reprenne des forces. Il devra être suivi régulièrement par son chirurgien et d'ici 2 mois, le temps qu'il soit débroché, par son dentiste, qui verra à ce moment-là dans quel état sont ses dents...

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Maintenant que la situation s'est tassé, on peut tout d emême s'avouer chanceux que ce ne soit que la mâchoire qui ait encaissé le coup, et qu'en plus que cet accident soit arrivé ici, chez nous. Mon frère devait partir pour Toronto cette semaine (il est avec la tournée Kooza) en moto, et ensuite descendre en Californie, aussi en moto...

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Pour ce qui est de mon demi-frère, ils ont opéré la tumeur la plus importante et doivent faire des tests, on ne sait donc pas pour l'instant ce qui va arriver, si c'est bénin ou malin, s'il s'en sortira ou pas...

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Pour ma part, je récupère la fatigue que tout cela m'a occasionné car je sais que physiquement, cela m'a demandé beaucoup et émotivement aussi. Bébé à recommencé à bouger, pour mon plus grand soulagement, et celui de mon copain, qui trouvait que je ne me ménageait pas...

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