Lilypie Fourth Birthday tickers

Lilypie Fourth Birthday tickers

dimanche 19 juillet 2009

Au lit, on lit!

Depuis le début mai, je n'ai pas repris de cours universitaire, ( vec tout ce qui n ous arrive depuis les 6 derniers mois, une pause s,imposait) mais je me suis lancée dans la lecture à un rythme assez fou!

Donc depuis le début mai, j'ai lu:
  • Confessions d'une Accro du Shoppping
  • L'Accro du shopping à Manhattan
  • L'Accro du shopping dit oui
  • L'Accro du shopping à une soeur
  • L'Accro du shopping attends un bébé
  • Twilight : Fascination
  • Twilight : Tentation
  • Twilight : Hésitation
  • Twilight : Révélation
  • La madone des enterrements
  • Drôle de mariage
  • Les petits secrets d'Emma
  • La prochain truc sur ma liste
13 livres en 2 mois et demi...

Une chose est sûre, ça change le mal de place et les idées.... j'enligne facilement trois à quatre chapitres par soirs... d'ou la phrase désormais célèbre chez moi, " Au lit, on lit"

jeudi 9 juillet 2009

Le soleil est enfin revenu

Je ne parle pas de météo, même si je sais pour plusieurs c'est une excellente nouvelle, pour être honnête, moi aussi j'avais bien hâte qu'il revienne.

Mais effectivement, la météo était le dernier de mes soucis ces derniers temps. Pour moi, il pouvait bien faire des orages, de la neige et des tempêtes, tout cela me passait totalement par-dessus la tête.

En réalité, depuis l'annonce des mes cellules pré-cancéreuses de haut-grade (niveau le plus grave avant de devenir cancéreux), une partie de moi avait cesser d'avancer et de voir ce qui se passait autour. Je n'arrivais pas à focusser sur autre chose que la maladie qui sommeillait en moi, menaçant de se réveiller à tout moment, menaçant de s'aggraver et d'apporter son lot de complications. J'angoissais, je m'imaginais le pire, allant même jusqu'à dire à mon conjoint que dans le pire des cas, je n'accepterais jamais de devenir chauve, j'aurais recours à une perruque, peut importe le prix à payer. Lorsque j'entendais la chanson "La tête haute" des Cowboys Fringants, je fondais en larme, c'était automatique.

Je n'allais pas bien physiquement, mais aussi moralement, j'encaissais, mal, mais j'encaissais. J'avais de la difficulté à dormir la nuit, à me concentrer. La patience me manquait et les moindres niaiseries me mettaient en colère. Je n'étais ni compréhensive, ni indulgente. J'ai été méchant et égoïste aussi. Pourtant, peu de gens de ma famille et de mon entourage immédiat étaient au courant. Moin conjoint, ma mère, mon patron (je devais justifier mes fréquents rendez-vous à l'hôpital pour des examens) et une amie proche. Je ne souhaitais pas alerter tous les gens de mon entourage, je ne voulais pas "faire pitié" et me faire poser milles et unes questions.

J'ai mal géré, j'ai pleuré comme rarement il ne m'est arrivé de le faire dans ma vie. Ma bonne humeur était rare, les migraines et la fatigue fréquentes. J'aurais, par moment, souhaité disparaitre à des lieux de ma vie, changer de corps et comprendre pourquoi à 28 ans cette maladie prenait place dans mon corps. Même si je savais qu'éventuellemnt il y aurait un traitemnent, que j'étais suivie par un médecin compétent, rien n'y faisait pour me remonter le moral, il n'y était tout simplement plus.

Puis, hier, je me suis rendue à l'hôpital pour un autre rendez-vous,où le médecin m'a annoncé qu'il procédait à l'intervention pour tout enlever, en fait, pour tout brûler. J'avais les larmes aux yeux d'inquiétudes et d'un trop plein de stress qui devait sortir. L'intervention, bien que de courte durée (30 minutes), fut un peu douloureuse et j'ai eu des palpitations cardiaques. J'ai pleuré du début à la fin, incapable de contenir mes larmes. Lorsque l'intervention fût temirné, le médecin me mentionna qu'il souhaitait me revoir d'ici deux mois pour un autre examen. Le stress ne retomba pas tout de même pas immédiatement.

Aujourd'hui, je me suis levée légère et soulagée. Je pouvais enfin recommencer à sourire, à avancer. J'ai été d'une humeur incroyable toute la journée, personne n'en revenait, peu comprenaient qu'hier j'étais au bord des larmes et qu'aujourd'hui, je blaguais, je riais et débordais d'un entrain peu habituel.

Le soleil est revenu, la maldie a été chassée et la terre peut recommencer à tourner comme avant.